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    FRANCOFANS- JULLET 2012     

N°36/73

Pour yas, poétesse urbaine et contemporaine, la liberté passe avant tout par la forme d'expression. Alternant le français et l'anglais dans le second opus, le quatuor marie avec aisance

spoken word, musique électro et instruments acoustiques. Au carrefour de la drum & bass et du pop-rock, Yas livre son flow en dévoilant une succession de pensées instantanées et réfléchies sur fond de slam ou de hip hop. Affublée d'une plume singulère et instinctive, le jeune femme peut ainsi livrer sa vision du monde en mélangeant poésie, engagement et conscience sociale.

Musicalement, le stucturedes roceaux est variable, tour à tour expérimentale et  bien définie. À travers des rythmiques entêtants et entraînantes (Poetry, Bullshit) ou des mélodies plus posées et aériennes (Spring, Comme si ), la formation se démarque par sa créativité et son intelligence musicale.

Nicolas Claude




    LONGUEUR D'ONDES - JUILLET 2012    

En 2010, le quatuor de Montreuil enregistrait son premier album, nous découvrions le spoken word de Yas, ses textes écorchés, martelés, mis en valeur par les intruments : platines, machines, claviers, batterie, samples, contrebasse et guitare (chronique dans le numéro 54 de Longueur D'Ondes).

Deux ans plus tard, voici « Chop off the head » qui se traduit par « couper la tête » douze titres percutants, aux résonances urbaines. Les textes sont écrits en anglais ou en anglo-français, nous apprécions plus particulièrement cex en français « les moutons » et son trip-hop péchu, d'une extrème lucidité : « n'oubliez pas de bien nettoyer, récurez a fond les étables pour que les moutons évoluent la nuit dans espace vide d'idées que leur rêves soit une succession d'images de leur journé, utilisez le moins de mots possible. »

Nous aimons aussi la poésie intimiste et réaliste de « ça souffre » ses guitares lancinantes, répétitives.

Elsa Songis



 

    LYLO - JUIN 2012     



Slam, noise

Poésie franco-anglaise sur groove rock qui casse les barrières de rue, mord à pleine dents dans les pommes de discorde à sauter au dessus des murs, le cœur grand ouvert pour partir embrasser l'horizon sur la bouche (la Java le 26 /6).

(12t/48') Holistique Music/MVS





   ZEBASE / ZEBROCK 2011     


C'est bien le hiphop et le slam qui coulent dans les veines des 3 musicens et de leur poétesse, Yas. Sa rencontre à Montreuil avec ses trois musiciens, ses « lightmotiv », arrangeurs et brillants bidouilleurs de sons hip-hop,world , electro, rock, jazz... donne à entendre des textes forts, graves,chargés d'émotions.

Yas est une jeune femme débordante d'énerie, souvent tâchée de peinture.son dernier coup detête était de repeindre les bancs des Buttes Chaumont avec un Posca, des bombes et toutes le couleurs de sa sueur.Avant de partir, elle avait laissé une pancarte :  « Attention Peinture Fraîche !». Alors quand elle croise la route en 2007 de Benjamin Thuau (platines, machines, claviers), benoit Prisset (batterie, samples) et de Jl Cayzac (contrebasse, guitare), le résultat est explosif et la machine est lancée.

Le  slam de Yas, bien inscrit dans l'univers urbain, décrit avec justesse la condition féminine actuelle, les oreilles tournées vers le spoken word US . Sincère, surréaliste (« y'a celle qui voit Venise, y'a celle qui vise la prise »). Les Yas & the Lightmotiv sont pleins de couleurs et d'énergie. On retrouve dans leurs morceaux le hip-hop old school d'Arrested development sur les titres en anglais  « Prosperity » et « Shark », des morceaux plus dénudés avec juste une ligne de basse électro sur «  Sécheresse Américaine », des tendances rock à la manière de Zone libre avec « La plume » et encore des morceaux où c'est le slam de Yas qui prend toute la place avec « Y'a celle »





  LA MONTAGNE - MAI 2011     


Zone libre 16, Yas & the Lightmotiv étaenit samedi en concert

Venue spécialement de Montreuil pour la 16è Zone Libre de Nadège Prugnard, la formation Yas & The Lightmotiv a offert un concert tendu entre hip-hop , slam, jazz, pop , électro. Le tout sous un climat clément samedi , à l'Aca pool & co.

Peintures de guerre au visage, lachanteuse-slameuse-rappeuse Yas aservi avec ses trois acolytes de The Lightmotiv, un concert enn forme de cross-over entre les styles. Sous le dénominateur commun d'une musique résolument urbaine, le quatuor a évolué avec aisance  entre coloration jazz, teintes hip-hop, électro ou encore pop.

Textes affûtés et mots déliés

les textes, affûtés, jouent la scansion rythmique tantôt coupantes, en salves âpres, tantôt le slam plus en rondeur, délié. En permanence connectée avec son public, la demoiselle Yas entretient la flamme de la ferveur et du partage sans compter : « merci à vous, nous n'avons pas fait 7 heures de route pour rien ! ».Le public a donné le change avec enthousiasme cette prodigalité tous azimuts, ondulant doucement sur les accords arpégés de la guitare,entrant dans la danse sur les rythmes bien assénés sur fond de contrebasse jazz ou soul. Sans parler des  machines (claviers, sampleur, platine),promptes à naviguer entre nappes bien senties ou gimmicks électro enlevés et entraînants.

Julien Bachellerie




    TOUS MONTREUIL- DECEMBRE 2010     

 

L'accord poétique de Yas and the Lightmotic

Yas, tornade poétique, est entourée de JL Cayzacà a contrebasse, aux guitares età la farfisa, de Benoit Prisset à la batterie et aux samples, et de Benjamin Thuau aux platines, machine et claviers.Rencontre avec un jeune groupe de spoken word rock, hiphop. Atypique.

Jeunes talents

L'énergie débordante de Yas est palpable quand on entre dans l'antre de ce labyrinthe du quartier Jean Moulin que ce groupe a façonné pour y inventer, fabriquer, enregistrer un premier album Holistique, né d'une onde de choc artistique entre une poétesse et trois musiciens. Nul doute que l'écriturede Yas pourrait un jour la guider aux cotés de ses homologues masculins , dans la lignée des Grand Corps Malade ou Abd el Malik. Sa recherche sonore et rythmique bouillonne d'une authenticité émotionnelle intacte, doublée d'un phrasé qui n'appartient qu'à elle.

Sa fougue scénique promet du grand spectacle, si ces artistes dits «  en développement » ont l'opportunité de croiser plus largement leur public. La jeune poétesse tient son époque par le collet en animant des ateliers d'écriture dans les écoles, centre de détention ou de réinsertion. « Sa manièede vivre la poésie sur scène est assez rare , observe Benoit Prisset, grâce à qui le groupe s'est formé en 2007 . Elle possède une vraie esthétique musicale » Quand Jl Cayzac et Benjamin Thuau  les rejoignent c'est pour édifier un monde sonore autour des textes de Yas dans lequel chacun apporte sa couleur musicale en fonction de son instrument . D'improvisations libres en rigueur de mixage, un univers, une identité Yas and the lightmotiv émee entre hip-hop , rock et spoken word. « Nous préprons un secon album avec un format un peu plus hip-hop annoncent les trois compositeurs et arrangeurs. « Nous sommes soutenus par le café la Pêche où nous serons en résidence en 2011et où nous présenterons notre travail » Et cette fois, « j'écris sur leurs musiques, celles qui m'inspirent » précise Yas entre deux lampées de boisson chaude au miel. « on coupe certains textes, j'écris des refrains pour l'harmonie des morceaux. » En attendant ce rendez vous prometteur à Montreuil, Yas and the lightmotiv est progammé sur les scènes slam, mais pas seulement, de la région parisiennes.

Françoise Christmann




    LYLO - MARS 2010     

Spoken word

Les contrebasses, batterie, machines et platines du trio tissent les diverses ambiances d'un hip-hop groovy. Il met en lumière le slam de Yas dont la tchache féminine et sincère révèle une plume de talent et de caractère. (L'île st Denis le 19/03).





    STARWAX- MARS 2010     


interview Y&LM par Baptiste M.

Sur scène ils mélangent électronique et acoustique. Equilibrant leur son surle fil d'une voix féminine. L'héritage de la chanson française épouse  ici le verbe et les thèmes de m'actualité et c'est en toute indépendance qu'ils avancent. L'industrie peut s'écrouler, l'art est bien vivant.
 

Pourriez-vous présenter le groupe ? Qui fait quoi ? Vos influences...

Yas : Moi je dis des poèmes. Je suis fan de Lauryn Hill et de Barbara.la musique des gars oscille entre hip-hop et rock.

Ben T : Moi je suis aux claviers, machines et scratchs. J'ai écouté beaucoup de hip-hop pendant longtemps, beaucoup d'électro et voilà. Plen de trucs qui ont la patate, de la noise. J'aime bien bouger mon cul , voir des trucs qui ont de l'énergie.

Les influences du batteur ?

Ben P : Moi j'ai une culture plutôt rock. Mais j'écoute de tout. Du hip-hop aussi.

JL :  Moi je suis comme Ben sauf que je ne pense pas être très rock. Peut-être un peu plus musiques de monde que les deux autres. Après on s'est peut-être retrouvé un peu sur l'influence commune du hip-hop. Mais chez moi, elle est vachement moins poussée que sur les deux gamins. Moi je suis un peu plus versatile.

Qu'est ce que vous utilisez comme machines ou instruments ?

JL : Comme instruments ? Il y a la batterie, une contrebasse, une guitare, un looper.je boucle certaines parties de contrebasse ou de guitare. Ben s'occupe plus de machines, de samplers etc...

Ben T : Pour l'électro, j'utilise deux petits claviers, un analogique et 1 clavier bontempi, un sampler et une platine pour scratcher. Mais il n'y a pas d'ordinateur, ni rien, pas de boucle, tout est joué, vraiment. Tout est live.

Comment utilisez vous les samples ? En quoi est-ce qu'ils enrichissent vos compositions ?

A la base on fait du hip-hop, c'estdans la culture hip-hop de sampler des artistes. Mais c'est pas vraiment du pillage. En fait on s'en inspire. On prend des petits bouts de leur trucs qu'on réutilise pour faire nos trucs. Mais finalement on ne les pille pas parce qu'on va plus loin.

J'ai entendu dire que vous samplez vous-mêmes ?

JL : Oui, oui. Pour moi ce n'est pas du pillage en ce sens que, quand tu travailles sur le sampler, tu cherches un son. Un son qui correspond à ce que tu veux raconter. Après, qu'il vienne de chez toi ou d'un autre artiste, il est utilisé à ce moment là de façon vraiment originale. Dans la composition de l'album, on a en effet retravaillé sur de parties qu'on avait jouées en live à la maison, et puis qu'on a samplé et réutilisé.

Ben T : Entre l'album et la scène, ce n'est pas vraiment la même couleur de son. Sur l'album, il y a vraiment beaucoup de samples alors que sur scène finalement, c'est vraiment secondaire. Il y a quelques samples de temps en temps, mais c'est assez rare.

 Au niveau des thèmes, on entend entre autres, l'Algérie, l'Amérique, le sexe, la prospérité... Pourquoi recourir au langage poétique pour en parler ?

Yas : En fait, quand j'écris, je ne réfléchis pas trop aux thèmes que je vais aborder. Pour moi c'est plutôt un acte vital. En l'occurrence, l' Algérie parce que j'ai mis dix ans à mettredes mots sur mon envie d'y aller. En fait, je n'ai pas l'impression d'aborder des thèmes de façon poétique. J'ai l'impression de dire ce qui me colle à la peau ; ce que j'ai besoin de  faire sortir de moi. Après j'essaie de le faire avec amour des autres, parce qu'il n'y a que ça à faire dans un monde comme ça, donner de l'amour...

Il y a quand même quelques textes en anglais. Pourquoi ? Un besoin d'outre-mer ? Une envie d'élargir l'audience ?

Yas : c'est une langue que je pratique couramment depuis une quinzaine d'années déjà et dans laquelle je ne m'exprime pas de la même façon. C'est comme un autre personnage en moi qui parle de choses différentes. C'est à Seattle que j'ai commencé à faire de la musique, et musicalement, c'est une langue qui pour moi fait référebce qu hip-hop, (j'écoute beaucoup de rap américain). C'est en quelque sorte mon coté MC qui préfère parler anglais plutôt que français.

Si je comprends bien, vous avez à plusierus points de vue, par l'utilisation des machines, du langage des influences hip-hop. Mais quand on vous écoute, on en est quand même très loin. Quels sont les autres univers musicaux qui vous enrichissent ?

JL : On a d'abord travaillé les textes Yas, à deux et ensuite à trois. Mais on n'a pas posé le projet au début en disant « voilà, on va faire un mix de ça et ça ». Après, pour les influences, il faudrait que tu viennes chez moi et queje te montre ma discothèque.

Ben T : c'est surtout qu'on a tous des influences vraiment différentes, et le fait de joue ensemble, ça crée un peu cequ'on entend sur scène et c'est un peu dur à nommer. Je pense que c'est lié à la diversité qu'on rassemble à nous quatre.





    LONGUEUR D'ONDES - FEVRIER 2010    


Leitmotiv est un mot allemand, qui signifie « motif conducteur » : thème qui se répète, le long d'une œuvre musicale.En anglais, »light » veut dre lumière (ou léger).

Yas, poétesse nantaise venue s'établir à Montreuil y a rencontré trois musiciens (Benjamin Thuau : platines, machines, claviers, Benoit Prisset : batterie, samples, Jean-Laurent Cayzac : contrebasse, guitare, farfisa) qui ont su mettre en valeur son univers, éclairer ses mots, donner corps à son flow. Les influences sont hip hop, world, électro, rock, jazz...

Loin de Diam's et de son égocentrisme, Yas explore avec humilité, sans agressivité, des thèmes forts, graves, chargés d'émotions, s'inspirant de sa propre histoire. Son slam décrit avec justesse la condition féminine actuelle, celle des générations précédentes : « ya celle », «  la belle princesse », «  le sexe » « algérie » parle de ses origines kabyles, d'une culture lointaine qu'elle voudrait mieux connaître.

Elsa Songis





    20MINUTES - FEVRIER 2010  

Yas & the Lightmotiv est au TNT à l'occasion de la sortie de son nouvel album

UNE LOCOMOTIVE QUI FAIT VOLER LES MOTS

Son truc c'est de mettre des mains dans un pot de peinture etde les étalers sur un mur. Lorsqu'elle tâche ses mots, Yas a la même manie : elle laisse une empreinte bien à elle.

Une activiste du slam

Le TNT s'en souvient. En 2008, cette nantaise expatriée à Paris avait remporté le premier Slamenco du lieu. Cette fois, Yas revient avec dans les poches les musiciens du Lightmotiv. Et un premier album aux allures hip-hop, teintées de guitares rock ou d'électro. Une série de quinze titres bien sentis ou les mots cognent et s'enchaînent, réguliers et fluides, sur les rails d'un sample ou d'une batterie. Ils sont loin ces premiers pas au Lieu Unique qu'elle évoque dans ses chansons. Avec le Lightmotiv, Yas a ajouté la corde musicale qui manquait à son talent.